Les Papotages de Nana - O kari

O’Kari : Une parenthèse enchantée

Besoin de vacances? Pas les moyens de partir à l’autre bout du monde? 
 
Le temps parisien vous démoralise et vous voulez profiter d’une parenthèse enchantée, malgré tout?

J’ai le lieu qu’il vous faut : Le hammam O KARI !
 
Cet écrin de bien être niché au cœur du quartier Montorgeuil est le lieu idéal pour perdre ses repères, lâcher prise et se sentir partir loin mais alors trèèèèèès loin de Paris, le temps d’un après-midi.

Il y a quelques semaines, quand le temps donnait envie de mourir (comment ça, j’exagère… tu parles, il suffit de se pencher à la fenêtre pour comprendre que l’été n’a duré que 3 jours cette année), j’ai eu l’honneur d’être invitée dans ce lieu privilégié pour passer un moment d’exception.
 
Tout d’abord, l’arrivée au hammam est une expérience en soi : Le lieu est assez confidentiel, il se trouve au fond d’une cour privée, derrière un genre de porte dérobée. De la rue, rien de visible. Je suis passée 3 fois devant avant de me rendre compte que cette toute petite plaque de visite dorée était le sésame que je recherchais et non la localisation du médecin de l’immeuble.
 
 
1ère surprise, donc : Ne cherchez pas le dernier spa à la mode, avec sa devanture sobre, chic et ultra attendue. Rien de tout ça chez O’Kari : On privilégie d’avantage le bien être et le confort de la personne que l’aspect visuel extérieur. 

 

A ce moment là, on est déjà en condition, prête à accepter de ne rien contrôler et d’entrer dans une autre dimension.
 
 
Une fois à l’intérieur, le ton est donné : caves voutées aux accents de thermes gallo-romains, accueil souriant et chaleureux, effluves d’encens et d’eucalyptus, vestiaire façon boudoir avec une jolie coiffeuse et tout le nécessaire pour entrer au hammam dans les meilleurs conditions (eau démaquillante, cotons, brosses, sèche cheveux, peignoir, string jetable, et tongs à ma taille pour une fois).
 
 
2ème surprise : Quand on est enfin apprêtée pour accéder au hammam, on est prise en charge de A à Z. On n’a à se soucier de rien, même pas de savoir où se trouve la salle de vapeur ni à quelle heure aura lieu le gommage. Une jeune femme vient nous chercher et nous guide pas à pas, tout au long de l’après-midi.
 
Ce lieu est vraiment un cocon. Nous ne sommes à ce moment là que 2 personnes dans la salle de vapeur à la décoration sobre et traditionnelle. Aucun risque de bousculade, le lieu n’accueille pas plus de 8 personnes à la fois. 

Le bain de vapeur alterne avec quelques minutes au bord du bassin à 30°. Après plusieurs allées et venues entre ces 2 salles, ma peau est enfin prête à recevoir les soins traditionnels du hammam : gommage au savon noir, nettoyage au savon d’alep, masque hydratant au miel pour le visage, masque nourrissant pour les cheveux à base de miel et huile de nigelle, rinçage à l’eau de rose (tous les produits sont naturels et les masques réalisés à la minute en fonction du type de peau et de ses besoins). 
 
Le tout est réalisé sur des tables en marbre chaud, spécialement conçues pour accentuer les effets des soins et le bien être ressenti. 


Ma masseuse, Ghislaine, est une vraie petite fée. Pendant 1h30, elle gomme, masse, modèle chaque centimètre du corps et même des endroits où l’on ne soupçonne pas qu’il y ait des peaux mortes (je parle des doigts et des aisselles… pour ceux qui penseraient à autre chose, bande de coquins).
 
Une fois les soins terminés, je peux vous garantir que Paris, sa grisaille et mes soucis du quotidien ont complètement disparu. J’ai même du mal à ouvrir les yeux pour aller me plonger dans le bassin à 30° siroter une délicieuse citronnade maison, à la fleur d’oranger. C’est vrai que c’est difficile comme activité !
 
 
Bon, encore quelques allées et venues dans la salle de vapeur pour maintenir le corps à température (45° c’est idéal, comme sous ma couette) et mon épopée orientale d’un après-midi s’achève, dans l’espace repos du hammam où sont servies boissons et pâtisseries maison.
 
 
 
Après une telle expérience, j’appréhende un peu le retour à la vraie vie mais toutes les bonnes choses ont une fin…

Je pense que je pourrais aisément devenir assidue de ce lieu qui fait autant de bien au physique qu’au moral. Je suis sortie de là avec une peau de bébé comme je n’en avais jamais eu avec aucun autre type de soin et avec un moral délesté de tous ses soucis, comme en vacances finalement mais en un après-midi seulement ! Record !
 
Merci O’Kari ! Merci Ghislaine !Bisoux les papoteurs et les papoteuses.
 
PS: J -24 avant un certain événement me concernant (). Et, pour celles qui vont elles aussi bientôt sauter le pas, je vous conseille vivement ce hammam pour un enterrement de vie de jeune fille en petit comité ou pour un soin mère-fille avant la noce.

 

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Une réponse à “O’Kari : Une parenthèse enchantée”

  1. Chouchou dit :

    >Et les loukoums? Y'avait des loukoums???

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