…Athlete

>Je ne suis ni une athlète ni même une sportive du dimanche.

Je ne regarde même pas le sport à la télévision tellement cette activité me hérisse le poil.
Je brûle des calories et transpire à grosses gouttes rien qu’à l’évocation du mot.

Non, cet article sera musical et le lien avec le sport: Aucun, si ce n’est le nom du groupe que j’ai vu hier soir.

Sans transition, mes impressions.

Hier soir, Chouchou et moi sommes allés au Nouveau Casino voir Athlete (pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un groupe Pop Rock Indé d’origine anglaise).

Ce groupe, nous l’avons découvert en première partie de Travis à l’Olympia le 9 novembre 2003. Quelle claque, à l’époque ! Un groupe en première partie qui se fait autant applaudir que la tête d’affiche – voire plus

Un son pop rock bien senti agrémenté de notes électro à la limite du son Bontempi de notre enfance. Une alliance acidulée et énergique qui fonctionne bien.

Depuis cette première vraie bonne impression, on a essayé de les suivre le plus possible, en espérant que l’exploit du premier concert parisien en 2003 serait réitéré. On a croisé les doigts pour que ce groupe bénéficie d’autre chose que de la chance du débutant.

Autant le dire directement: Exploit réitéré !

Si les albums suivants se sont révélés moins électro que le premier, il n’ont pourtant rien perdu de leur punch originel teinté de mélodies prenantes (d’autant plus fortes qu’elles évoquent toutes une histoire personnelle).

Hier soir: Zéro faute!

Le groupe arrive très simplement dans la minuscule salle du Nouveau Casino encore allumée, je suis au premier rang presque sur les genoux du Clavier.

Ils attaquent une setlist irréprochable par « Superhuman Touch » suivie d’un savant mélange de leurs meilleurs tubes des 4 albums. Ils enchaînent balades suaves et titres aux rifs plus soutenus.

Aucun répis pour l’auditoire mi frenchy mi british scotché devant la décontraction de plus en plus assumée du groupe (on est loin des premiers de la classe presque timides des débuts). Le chanteur (Joel Pott, lui, je connais son nom) se permet même de plaisanter avec nous.

Selon lui, il n’y a rien d’autre à faire à Paris que de boire du vin tout l’après-midi (son passe temps du jour, visiblement !) Il s’émerveille devant nos « smiling faces » et nous remercie d’être là. Nous sommes leurs « amis maintenant » dit Joel. Il faut avouer que la taille de la salle permet de toucher la scène du dernier rang, ou presque. Du coup, il a l’impression de faire un boeuf avec des vieux potes.

Une heure après le début du set, le groupe se retire en coulisses laissant le chanteur seul avec sa guitare sèche et le public faisant écho à ses Ouh! oooooouh!

Finalement Joel se retire à son tour et nous propose de ne revenir pour un « Encore » que si le public continue de chanter! Inutile de le dire 2 fois, le public est en liesse et reprend de plus belle les fameux Ouh! oooooouh!

« L’encore » ne se fait pas attendre et il est juste parfait: le groupe termine par un très intense « Wires » (mon titre préféré qui raconte la naissance prématurée de l’enfant de Joel, en 2006).

Certes, le show aura été un peu court (moins d’une heure trente) mais c’est une vraie parenthèse enchantée qui fait oublier le froid ambiant.

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