12 recettes éprouvées pour réussir le meilleur des brownies

Bonjour tout le monde,

 

Pendant l’été, j’ai eu du temps pour faire des gâteaux à ma marmaille. Comme je n’avais pas spécialement envie de me lancer dans des recettes hyper complexes ou longues, je me suis concentrée sur des inratables et des valeurs sûres.

Dans la liste de ce genre de gâteaux, chez moi, il y a le brownie. Oui mais voilà, je suis TRES difficile en brownie. Il ne doit pas être trop cuit (aka trop sec), il ne doit pas non plus être complètement liquide dedans, ce n’est pas un fondant ou un moelleux ou vous l’appelez comme vous voulez, il doit être légèrement croustillant/ caramélisé sur les bords, avec une croute craquante, lisse et brillante dessus mais pas toute craquelée de partout et surtout il ne doit pas être trop sucré, ni avoir un goût de chocolat trop amer, trop acide etc.

 

Croyez-le ou non, c’est loin d’être facile de faire le brownie parfait. Mais donc cet été, comme je le disais j’ai eu du temps pour mettre au point la meilleure recette qui soit.

 

 

Je vous livre tout de suite tous mes secrets. Alors s’il vous plait, pour une fois, ne m’écrivez pas pour me demander si vous pouvez modifier tel ingrédient, augmenter la chaleur du four etc…. vous faites ce que vous voulez, mais ça ne sera plus MA recette parfaite et si le résultat n’est pas ce que j’ai promis, ça ne sera pas de ma faute hein, ok ?!!! 😛

 

D’ailleurs, petit aparté avant de commencer, pour réussir un brownie parfait (ou n’importe quel gâteau avec peu d’ingrédients), il vous faut de la matière première de qualité. On ne peut pas se permettre d’avoir un chocolat bas de gamme ou un beurre rance. Non ! Non ! et Triple Non ! Il vous faut un chocolat à croquer génial, il sera encore meilleur dans le gâteau, il vous faut également un beurre AOP au bon goût de campagne sinon ça se sentira tout de suite dans votre brownie. On veut un gâteau 5 étoiles ou rien, c’est compris 😉

 

Voilà, maintenant que les choses sont posées, on peut se lancer dans la recette. 

 

Ingrédients

180 grs de beurre salé (donc un très bon beurre AOC AOP, bio, cru… ce que vous voulez tant qu’il est OUFISSIME)

2 oeufs entiers

230 grs de chocolat noir 75% (un très bon à déguster juste comme ça, pas trop amer, pas trop acide, donc faut le gouter avant zut alors ^^)

100 grs de sucre blanc

50 grs de sucre roux de canne bio de préférence

45 grs de farine T55 ( je prends la Francine bio T55)

40 grs de cacao maigre non sucré (je prends du Van Houten, la base)

1 pincée de levure chimique

1 rasade d’extrait de vanille

1 pincée de fleur de sel

50 grs de noix au choix (amandes torréfiées pour moi, là aussi, on choisit les meilleures donc on goûte avant)

 

On commence par faire fondre le beurre et le chocolat cassé en petits carrés ensemble au bain marie. Quand tout est bien fondu, on mélange délicatement et on réserve à température ambiante.

 

En parallèle, on préchauffe le four à 180°.

 

Pendant ce temps-là, dans un autre bol, on va battre les 2 œufs pour incorporer de l’air. On ajoute le sucre blanc et le sucre roux ainsi que la fleur de sel et l’extrait de vanille. On continue de battre le tout tranquillement.

Ensuite, on va ajouter la farine, le cacao en poudre et la levure. Idéalement, on dispose le tout dans une passoire pour éviter les grumeaux. On mélange (vous avez compris la chanson).

Pour finir, on ajoute le mélange fondu beurre/ chocolat. On bat jusqu’à obtenir une pâte lisse et onctueuse. On teste sa volonté de ne pas mettre les doigts dedans… Bravo si vous y arrivez !

 

Les puristes n’ajoutent rien d’autre dans le brownie. Moi j’aime sentir les noix qui craquent sous la dent. Aussi, j’ai choisi d’incorporer quelques amandes que j’ai préalablement torréfiées à la poêle. A vous de choisir vos noix préférées, pourquoi pas un mélange pécan, macadamia, noisettes…. Idem, au choix, on les laisse entières ou on les concasse légèrement, c’est une question de ressenti sous la dent, c’est très personnel. Moi j’aime les gros morceaux alors je les laisse entières. 

 

J’incorpore donc mes noix entières à la spatule puis je verse ma préparation dans un moule carré beurré et fariné (environ 18 cms de côté). Certains préfèrent mettre un papier sulfurisé au fond du moule. Tout dépend si vous souhaitez démouler votre brownie ou non. Disons que le mélange beurre/ farine va faire une croute sympa mais on ne pourra pas démouler le gâteau tandis que le papier sulfurisé garantira un démoulage impeccable, la petite croûte en moins.

 

 

Attention, le temps de cuisson est absolument crucial pour réussir ce gâteau.

J’ai testé entre 18 et 25 minutes et le résultat est optimal à 22/ 23 minutes, pas moins, pas plus.

C’est ainsi qu’il sera croustillant sur les bords, craquant dessus mais pas craquelé, moelleux dedans, encore un peu hydraté mais pas non plus coulant ni cru. Bref, la texture parfaite. « Gooey » comme disent les américains, si ça fait sens pour vous. Moi, j’ai vu ce terme, j’ai dit c’est pour moi ça !!!! Je ne traduis pas parce que je ne suis pas d’accord avec le mot français qui serait gluant…. c’est tout de suite moins sympa.

 

 

A la sortie du four, je laisse le gâteau refroidir sur le plan de travail, à l’air libre. C’est également un impératif sinon il va se casser et vous risquez de vous brûler le bout de la langue. Ce gâteau est incroyable tiède mais moi, je le préfère le lendemain quand il est un peu « rassis ». Enfin, si on peut dire parce que vu la dose de beurre et de chocolat, je peux vous garantir que 1. il n’est pas près de rassir et 2. il n’aura de toutes les manières pas le temps de rassir… promis juré, foi de mes petits papoteurs gourmands.

 

J’espère que cette recette vous plait. Si vous la testez, venez me le dire en commentaire ou sur Instagram, où je sévis tous les jours.

 

Bises

 

 

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