« En voiture Simone, on va en Belgique » J’ai dit à Chouchou !!!
Au début, il a fait une drôle de tête et a même râlé un peu en disant qu’il était fatigué, qu’il avait besoin de se reposer, de passer le week-end sous sa couette etc… Et puis en une fraction de seconde (peut être l’idée des tartines, de la bière, du chocolat et des gaufres),son visage s’est transformé (?) et il a dit oui.
C’était l’occasion de tester notre nouveau joujou: Une p’tite Smart toute mimiiiiinuscule. Sur le principe de « Où est Charlie? » Où es la Smart? Mattez bien la photo, elle est là, sisi j’vous jure.
Bon, plus sérieusement, ce petit week-end m’a donné une folle envie de reproduire à la maison les vraies gaufres liégeoises qu’on trouve sur les marchés de Noël, qu’on mange dans la rue alors qu’il fait atrocement froid.
Ces petites merveilles fumantes qui sortent tout juste des gaufriers, dont les gros morceaux de sucre perlé craquent sous la dent, et qui embaument les rues alentours sont vraiment inévitables dans les villes du Nord.
Et, à Bruxelles, après un tour dans une taverne typique, une tartine de Bouquet des Moines et de Chimay (fromages locaux) et une bière au sucre candi (sluuuurp), on a fini notre périple gustatif sur une note sucrée: Une gaufre liégeoise (je sais, c’est sain, raisonnable, et très bon pour la ligne,)
Vous allez me dire pourquoi une gaufre liégeoise à Bruxelles? Et pourquoi une gaufre bruxelloise…? Et bien c’est simple.
Les gaufres bruxelloises sont celles que nous trouvons partout en France dans nos belles régions mêmes les plus éloignées, celles qui sont faites avec une pâte dont la consistance est proche d’une pâte à crèpe et dont l’intérêt est assez pauvre, à mon sens, même si elles restent délicieuses.
Je dis ça en connaissance de cause, ma première gaufre bruxelloise pleine de sucre glace, je l’ai mangé à l’âge de 4 ans à Antibes avant d’aller faire un tour de manège un peu plus bas sur la place de la Poste. (ah nostalgie!)
Les gaufres liégeoises, c’est complètement autre chose.
C’est une pâte bien plus épaisse, légèrement briochée à l’intérieure, agrémentée de sucre perlé qui caramélise à la cuisson et donne un côté croustillant incomparable à la gaufre – et ce goût de carameeeeeeeeel.
Si vous voulez la recette, la voici, la voilà:
Avant toute chose, il vous faut un gaufrier, mais aussi:
- 375 grs de farine
- 135 grs de lait tiède
- 35 grs de levain maison ou 1 cac de levure de boulangerie déshydratée
- 2 œufs
- 1 pincée de sel
- 1 sachet de sucre vanillé
- 120 grs de beurre ramolli
- 150 grs de sucre perlé
- Facultatif : cannelle, eau de fleur d’oranger, rhum, vanille liquide etc…
Dans un saladier, on mélange les poudres: farine, sel et sucre vanillé.
On ajoute les œufs préalablement cassés et battus, le levain (ou la levure de boulangerie légèrement diluée dans un peu d’eau tiède), le lait tiède, et les épices (facultatif).
Ensuite, on ajoute le beurre ramolli coupé en petits dés, on l’incorpore bien puis on termine avec le sucre perlé.
A cette étape de la recette, on divise la pâte en plusieurs petits pâtons identiques qui serviront de base pour faire les gaufres.
On les laisse reposer au minimum 30 minutes, mais une nuit c’est mieux : la pâte doit doubler de volume.
Juste avant de s’en servir, on la rabaisse au rouleau pour lui donner une forme carré ou rectangulaire de manière à l’étaler de manière homogène sur le gaufrier.
Pour réussir à coup sûr de belles gaufres liégeoises, mieux vaut faire chauffer le gaufrier quelques minutes avant de s’en servir.
On dépose les pâtons dans les empreintes en les aplatissant légèrement, on laisse cuire 2 à 4 minutes les gaufres selon la puissance de l’appareil.
Une fois cuite, la gaufre liégeoise est top telle quelle mais on peut l’agrémenter de sucre glace, de crème fraîche, de Nutella, de crème de marrons, de confiture, de fruits coupés etc… selon vos goûts.
Ps: Pour celles à qui j’ai dit – maintes fois – que je ne réalisais que des recettes simples, j’ai menti… Celle-ci n’est pas très compliquée mais demande de la patiente et du self-contrôle entre l’incorporation du beurre ramolli, le levain qui doit doubler de volume toute la nuit et l’applatissage des gaufres une par une avant cuisson, c’est pas mal de boulot.
Heureusement, le jeu en vaut la chandelle, cette recette de gaufre est la vraie de vraie, le même goût à se damner que celle mangée le week-end dernier juste à côté du Manneken-Pis déguisé pour l’occasion en Saint Nicolas.
Sur cette petite note d’humeur, je vous souhaite un bon appétit, si ce p’ti objet déguisé ridicule ne vous l’a pas coupé en riant à gorge déployée 😉
>Les gaufres et la bière, ce sont mes meilleurs souvenirs de ma grande expatriation flamande …
> »Un pote »… 🙁
>NDLR:
« Un pote » = MATTHIEU avec 2T ou SPLINTER ou l’homme qui dompte les concerts sur http://www.goutemesdisques.com
Très bon site, au passage.
😀
Et pour les célibataires, bientôt un billet spécial sur ce specimen rare en voie d’extinction 😉