>Linguine alle vongole (on est déjà un peu à Florence)

>Parce que les dernières bourrasques tièdes de l’automne viennent de laisser place aux frissons piquants de l’hiver. Et, parce que Chouchou est un peu fatigué depuis plusieurs jours, il fallait que j’assure avec une recette vraiment cocooning et festive à la fois, parce que c’est le week end quand même.

Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de cuisiner des pâtes !
Youpi ! Vous vous dites (prenant un ton ironique), pas besoin de nous faire tout un billet pour des pâtes :/

Attendez c’est pas tout: Pas des stupides pâtes alphabet de bébé ou des coquillettes d’étudiants – pas de ça ici – ici, on veut du chic, du classe, de la pâte bling bling, clinquante et succulente.

Surtout que pour ceux qui me connaissent, il n’y a JAMAIS de pâtes chez moi: Non pas que je n’aime pas ça mais je trouve ça bête voire pénible à cuisiner.

Alors quand je m’y mets, c’est que la recette vaut vraiment le détour.
Et, comme d’habitude, c’est une recette simple sinon c’est pas marrant.

En fait, l’idée des linguine aux coques et palourdes m’est venue de mon Poissonnier.
En passant faire mes courses, l’autre jour, il m’a proposé des coques et des palourdes extra fraîches d’une qualité hallucinante.

Avec les premiers froids, je n’avais pas très envie de coquillages et autres fruits de mer tels quels (même si j’adore ça avec du pain de seigle et du beurre salé) mais je ne pouvais pas refuser une telle offre.

Il fallait pourtant que je trouve une recette chaude, gourmande et qui réveille la saveur subtile des coquillages: Les linguine se sont alors imposées. Ce sont des pâtes à mi-chemin entre les spaghettis et les tagliatelles: idéales pour s’enrober de sauce et capturer toutes les saveurs des coquillages.

Pour dire vrai: ce sont les seules pâtes que j’ai trouvées dans mon placard, rescapées du déménagement. Maintenant que je les ai cuisinées, c’est sûr il n’y a plus aucune pâte chez moi.

Trêve de blabla, la recette, ça vous dit:

  • 500 grs de linguine
  • 500 grs de coques
  • 500 grs de palourdes
  • 1 échalote
  • 1 piment
  • 1 cc de persillade
  • 1 bouquet de persil frais / coriandre
  • 1 cas d’huile d’olive
  • Gros sel et sel fin, poivre
Avant de commencer la recette à proprement parler, il faut compter une bonne heure pour laver les coques et les palourdes, leur faire rendre le sable et les impuretés qu’elles pourraient contenir.

Donc pour le lavage des coquillages: on les plonge dans une grande bassine remplie d’eau froide, dans laquelle on a préalablement ajouté une poignée de gros sel.
On laisse les coques et les palourdes faire des bulles, pendant 20 minutes puis on rince à l’eau claire, et on les nettoie avec une brosse.
On recommence cette opération une deuxième fois dans une nouvelle eau.

Pour la cuisson des pâtes: Même si vous savez faire, on va quand même répéter, ça ne fait jamais de mal. On met une grande marmite remplie d’eau froide sur le feu, on jette une cuillère à café de gros sel et on couvre jusqu’à ce que ça boue.

On plonge alors les pâtes et on laisse cuire 6 minutes jusqu’à ce que les pâtes soient al dente, soit légèrement croquantes. Attention, comme on va cuisiner les pâtes une deuxième fois avec les palourdes et les coques, il ne faut pas hésiter à les retirer de l’eau à peine cuites.
On les égoutte et on les laisse de côté dans un plat couvert, avec une noisette d’huile d’olive ou de beurre ppur éviter qu’elles collent.

Dans une autre casserole, on fait chauffer une cuillère à soupe d’huile d’olive avec une échalote ciselée, quelques morceaux de piment haché et une cuillère à café de persillade.

On plonge les coquillages dans la casserole et on couvre. Dès que les coquillages s’ouvrent, ils sont cuits. Attention: ne pas attendre que toutes les coques s’ouvrent sinon les premières seront trop cuites et caoutchouteuses (beurk), il vaut donc mieux les retirer au fur et à mesure.

A ce stade, on décortique les palourdes et les coques. On en garde quelques unes entières pour la déco de l’assiette.

Quand tous les coquillages sont décortiqués, on filtre le jus de cuisson dans un chinois (le nom scientifique de la passoire). Dans la même casserole, on plonge les pâtes et les coques, on enrobe les pâtes de sauce et on laisse le tout réchauffer quelques minutes.

Servir les pâtes fumantes avec quelques coques entières pour la déco et quelques feuilles de coriandre ou de persil au choix.

Alors cette recette? Elle donne pas envie de se réconcilier avec les pâtes?

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Une réponse à “>Linguine alle vongole (on est déjà un peu à Florence)”

  1. Chouchou dit :

    >Juste les meilleures pates que j'ai jamais goutées <3

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