La médecine esthétique : mon comblement de cernes (Part. 4)

Hey ! Bien le bonjour, par ici.

 

Didonc, si on m’avait dit que je rédigerais des romans fleuves autour d’un sujet comme celui-là….

 

Mais surtout si on m’avait dit que ce serait LE sujet qui passionnerait et qui ferait le plus de clic sur mon blog (devant les sablés de Noël et les cheesecakes), je n’y aurais pas cru :DD

 

Bref, je ne vais pas vous faire languir plus longtemps avec une intro sans fin, j’en viens au point qui vous brûle les lèvres :

 

Alors ton comblement de cernes creux 2 ans après, tu en es toujours satisfaite????

 

Comme vous êtes très nombreuses à me poser cette question, je me suis dit qu’il fallait tout vous raconter et vous expliquer. 


Déjà, il faut savoir que ce comblement est intervenu à la fin d’un allaitement de 17 mois dont 11 sans sommeil réparateur. J’avais à l’époque 38 ans et je ne le savais pas encore mais j’étais à quelques jours de tomber enceinte de Baby W (littéralement 4 jours avant que la petite graine s’installe si vous voulez tout savoir). Il s’en est fallu de peu que je sois interdite d’injection – principe de précaution.

 

Finalement, c’est très bien tombé parce que j’étais prête et ça m’a permis de passer toute ma grossesse malade comme un chien mais avec le regard vif et frais (tout l’inverse de ce que je ressentais en dedans).

 

Sur cette photo, je suis enceinte de 7 mois. Mes cernes sont donc comblés depuis autant de temps. Et même si on lit la fatigue sur mon visage, on est très loin des tranchées qui barraient mon visage par le passé.

 

Les mois ont passé, j’ai accueilli ce petit bout. Mes heures de sommeil ont encore réduit et j’ai allaité 13 mois. J’insiste sur l’allaitement parce que dans mon cas, ça fait fondre mon gras à des endroits complètement WTF, genre les joues, les cernes et les seins mais pas le fessier ni les hanches DAMN !

 

Alors là, je ne peux pas vous montrer plus « crash test » comme photo. Je viens d’accoucher 2 heures avant. J’ai donc aucun make-up, aucun filtre. Juste des extensions de cils posées la semaine précédant le DDay. Je peux vous dire que j’ai bien meilleure mine que sur la photo de mon premier accouchement (n’insistez pas, je ne vous la montrerai jamais, trop la honte).

 

A la fin de ce 2ème allaitement long, je me suis interrogée sur la nécessité de refaire mon comblement. On est alors en aout 2020. Je ne trouvais pas forcément que mes cernes s’étaient creusés mais il y avait quelque chose qui me gênait et je voulais en parler avec ma Doc chérie.

 

Rdv était pris pour le mois de novembre pour faire un bilan 2 ans après.

Entre temps, je suis devenue brune et 6 mois sous le soleil de la campagne m’ont donné bonne mine. Sur cette photo, prise en septembre, j’ai un peu de mascara et d’anticernes pour corriger le bleu des cernes mais je trouve que le creux reste gérable.

 

J’y suis allé la boule au ventre, sans trop savoir pourquoi. J’avais déjà subi l’acte auparavant. Je me souvenais que ce n’était pas agréable certes mais ce n’était pas insurmontable en termes de douleur. Et j’étais prête à le refaire si besoin.

 

Quand j’entre dans le cabinet de la Doc, elle m’inspecte sous toutes les coutures puis le verdict tombe en 2 secondes: Je n’ai pas besoin d’un nouveau comblement. Oui, vous avez bien lu. Je ne me suis pas refaite injectée. A ce moment-là, je suis mi soulagée, mi dégoutée !

 

Pour elle, comme mon comblement initial a été fait en 2 fois (je précise, si vous avez la flemme de relire l’article sur le sujet, j’ai fait faire l’injection en 2 temps. On a passé 2 seringues complètes dans mes cernes à 2 mois d’intervalle pour avoir un résultat optimal), il n’y avait donc pas besoin de retoucher quoique ce soit. Il reste suffisamment de produit pour tenir encore bien 2 à 3 ans. C’est fou !

 

En fait, la zone est très peu sollicitée par les muscles, les mouvements du visage ou le passage des mains sous les yeux… Du coup, l’AH ne bouge pas ou très peu. Mais bien sûr, ça dépend aussi de votre métabolisme, de votre mode de vie. Une fille qui se maquille tous les jours risque de solliciter cette zone davantage et le produit peut s’estomper plus tôt. Une autre peut avoir une tendance à « absorber » l’acide et celui-ci ne pourra donc pas tenir dans le temps.

Pour ma part, j’ai cette chance d’avoir une bonne relation avec l’AH, ce qui fait que 2 ans après, rien n’a bougé. C’est donc un très bon investissement.

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Petit interlude: Pour celles qui m’ont demandé ce que je pensais des injections de graisse au lieu de l’AH, j’ai évidemment posé la question à la Doc pour en savoir plus sur cette pratique. En gros, si vous êtes réticents à vous faire injecter un corps étranger comme l’AH, il existe la solution de se faire injecter sa propre graisse. C’est un acte chirurgical et non médical en cabinet. C’est une opération quoi ! On vous prélève la graisse dans les hanches, le ventre (là où on en a habituellement) et après traitement et purification de la graisse, on la réinjecte dans les cernes ou ailleurs selon vos besoins. Sur le papier, c’est super parce que c’est un produit de votre propre corps donc pas de risque mais comme toute autre graisse de votre corps, celle-ci est vivante et elle va évoluer au fil de la vie. Ce qui veut dire qu’elle peut ne pas prendre du tout et être rejetée par le corps (super, vous aurez fait tout ça pour rien). Ou au contraire, elle peut très bien prendre et vivre sa propre vie en même temps que votre prise de poids varie.

 

En ce qui me concerne, je suis moyen convaincue par l’idée de grossir sous les yeux en même temps que je prends des fesses. Vice versa, je ne me sentirai pas super à l’aise de perdre du poids partout et me retrouver avec les cernes encore plus creusés qu’avant. Cette méthode a donc des limites. Et pour ma part, j’en resterai à l’AH qui me convient très bien et a fait ses preuves, sans risque, sans effet secondaire. Outre que l’injection se fait en quelques minutes, en cabinet en ville, sans aucune éviction de votre vie sociale habituelle. Maintenant, c’est votre libre choix. Je vous donne simplement mon avis.

*

* *

Bref, interlude terminé, j’en reviens à mon rendez-vous: Ma Doc chérie a conclu que ce qui me gênait dans mon regard était un léger gonflement de mes cernes (on aura tout entendu franchement) et le bleuté qui était revenu en force.

 

Selon elle, nous sommes nombreux à vivre cette période étrange dans un certain état de stress, outre une mauvaise hygiène de vie et une sédentarité forcée qui n’aident pas. Donc au final, tu manges, tu picoles mais pas assez d’eau, tu ne sors plus —> c’est marqué sur ta gueule. Et là, t’es content. Comme si le confinement n’était pas assez relou à vivre, faut se supporter les preuves sur le visage tous les jours 🙁 

 

C’est vrai qu’à la palpation, elle m’a montré que mon cerne était un peu bombé par endroit, ce qui faisait ressortir le creux comblé auparavant.

 

Elle m’a donc préconisé un autre traitement pour dégonfler les yeux et atténuer le bleuté de la zone. Je rappelle que le comblement n’a pas pour but d’enlever le bleu des cernes mais dans mon cas, c’est parce que la peau est trop fine qu’on voit les vaisseaux en transparence. L’injection d’acide a donc atténué le bleu puisqu’il y a désormais une couche supplémentaire entre ma peau et les fameux vaisseaux.

 

Si le bleu est réapparu (+ le gonflement) c’est à cause de cette mauvaise hygiène de vie qui a accentué les problèmes d’irrigation du sang dans les vaisseaux. Il y a un stockage des toxines sous mes yeux qui me donne ce regard fatigué et gonflé.

 

Quand le comblement n’est pas (ou plus) la solution, il faut donc trouver autre chose. Dans mon cas, la technique a été double (ça ne vaudra pas pour tout le monde, je vous raconte juste mon expérience) :

 

1. On m’a prescrit un sérum P magistral H/E UniverSkin qui est unique, réalisé à la demande, en fonction de vos besoins propres (ingrédients, dosage, concentration, durée d’application etc). Ce sérum a pour but de rééquilibrer la peau grâce à des peptides biomimétiques (complexe P), des omega-3 et de l’acide hyaluronique. On a rajouté de la rutine, de la madécassoside et du bitartrate dmae (que de noms barbabes…). 

 

 

J’ai instruction de mettre une goutte de ce sérum sur les deux yeux matin et soir, sans masser, juste en tapotant de l’intérieur vers l’extérieur de l’œil pour évacuer les toxines manuellement.

 

J’en suis à un petit mois d’utilisation donc trop tôt pour vous dire si c’est efficace mais c’est assez agréable et peu contraignant dans ma routine quotidienne donc je l’ai intégré assez facilement.

 

2. L’autre méthode qu’on a choisi de mettre en place, c’est la carboxythérapie. Je n’avais jamais entendu parlé de ça et pourtant c’est une technique assez ancienne visiblement. Attention : elle n’est pas efficace chez tout le monde mais elle semblerait être plutôt bien indiquée pour moi puisque le bleu de mes cernes vient d’un problème de stockage des toxines.

 

Grâce à cette méthode, on m’injecte du gaz carbonique dans les cernes, celui-ci se transforme en oxygène et permet de réactiver la circulation sanguine. 

 

C’est très impressionnant à voir (tapez carboxy sur Youtube vous verrez) mais pas à faire puisqu’on ne voit pas ce qui est fait: L’injection prend moins d’une fraction de seconde, elle est réalisée sur le côté externe de l’œil. Il faut garder les yeux bien fermés car le gaz fait gonfler la paupière inférieur et parfois celle du haut également. Au bout d’une minute ou deux, l’œil dégonfle et on passe à l’autre. Pendant tout le temps où le gaz est présent sous la peau, on ressent une chaleur et une sensation de pression assez forte sur le globe oculaire. C’est assez désagréable, on a envie de retirer ce « doigt lourd et chaud qui appuie sur l’œil » mais ça s’estompe rapidement. Et pour finir le protocole, une séance de LED est effectuée pendant 15 minutes (en mode LED rouge) pour apaiser la zone malmenée. On ressort avec le regard pas très frais mais rien de trop dérangeant. C’est comme si on avait pleuré. Pas d’éviction sociale après la séance.

 

A gauche, c’est juste avant le rdv. A droite, à la sortie du premier rdv. En dessous, c’est un gros plan pour vous montrer de près l’effet un peu boursouflé qui ne persiste pas trop longtemps, heureusement. Evidemment, je n’ai aucun make-up sur aucune des 3 photos.

 

J’en suis à mon 3ème rendez-vous. Il m’en reste 3 ou 4, à raison d’un tous les 15 jours. Je ne vois pas encore vraiment les effets. C’est normal, c’est progressif et pour le moment, on n’a pas injecté la dose max car on veut voir si ma peau supporte la pression. Néanmoins, il semblerait que la zone soit légèrement éclaircie. Affaire à suivre…

 

Cette photo a été prise, il y a 15 jours. J’avais fait un très léger make-up à la sortie de la douche. Un peu d’anticernes et du mascara, pas plus. Toujours sans filtre pour que vous puissiez juger du résultat.

 

Mais en vrai, je sais qu’il faudrait que j’accompagne ces séances d’une meilleure hygiène de vie (coucou le latte lait entier tous les matins et le chocolat à tous les repas) et de quelques heures de sommeil en plus. Comme tout ça n’est visiblement pas au programme de mes bonnes résolutions, je vais continuer la carboxythérapie jusqu’à fin janvier. On verra si je me  reprends en main d’ici là où si j’apprends à vivre avec mes vieux cernes gris et mon carré de chocolat bi quotidien (pour ne pas dire la moitié de la tablette).

 

En attendant, le résultat que je vois immédiatement, c’est celui de la LED. Cet appareil qui ressemble à s’y méprendre à une mini cabine d’UV pour le visage a des vertus incroyables. La luminothérapie, selon la couleur choisie, permet d’avoir un effet sur le teint, sur l’acné, sur les rides, sur toutes problématiques qu’on peut avoir. L’effet coup d’éclat est immédiat après la séance et perdure plusieurs jours. C’est un bonheur.

 

Donc si vous n’êtes pas prête à sauter le pas des injections, vous pouvez toujours passer la porte d’un cabinet de médecine esthétique pour prendre la température et faire une séance de LED. Chez ma Doc chérie, la séance dure de 15 à 30 minutes, elle est facturée 50€ si elle est effectuée seule (bien souvent, elle est offerte avec une autre prestation complémentaire). C’est un petit moment pour soi, qui fait beaucoup de bien.

 

Pour conclure cet article (encore une fois bien trop long), je dirais que je suis extrêmement satisfaite de mon comblement qui n’a quasiment pas bougé en 2 ans. Si vous avez les cernes creux, lancez-vous ! On revit après ça, je vous jure. Vous serez une autre personne, vous êtes celle que vous connaissez au fond de vous mais que personne ne voit à l’extérieur puisque vous êtes obligée de vous cacher sous des couches de fond de teint ou d’anticernes pas toujours très heureux. 

 

Si ça vous dit, je vous referai un point d’ici un an ou 2, selon l’évolution future. Je vous ferai également un point sur la carboxythérapie quand le protocole sera fini. Aujourd’hui, je n’ai pas le recul suffisant. Mais à date, je suis un peu mitigée (surtout ma carte bleue ahah). Après, la Doc m’avait prévenu que ce n’était pas miraculeux non plus. On verra bien…

 

Et si tous ces protocoles ne fonctionnent pas, il faudra se résigner à garder les cernes bleus. Parce que j’ai beau chercher, je ne vois rien qui puisse complètement satisfaire mes désirs. Et je n’ai pas l’intention non plus d’aller tester des techniques débiles comme la dermopigmentation des cernes (un tatouage d’anticernes pour parler clairement).

 

Si vous avez des recommandations à me faire, je suis preneuse.

J’espère que ce partage d’expérience vous aura intéressé et aura répondu à vos questions. Sinon, un commentaire, un mail, un MP sur Insta… je suis là 😉

 

Et comme je sens que le sujet de la médecine esthétique passionne les foules, je vous donne rendez-vous dans quelques jours pour vous raconter une autre expérience mais cette fois, pour interviewer un médecin, pas pour passer sous les aiguilles. Donc, si vous avez des questions, cest le moment.

 

Bises.

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 réponses à “La médecine esthétique : mon comblement de cernes (Part. 4)”

  1. Chantal dit :

    Bonjour et Merci pour la générosité de ton partage d’expérience . Je découvre ton blog et tes articles sont passionnants . Etant à la recherche d’un bon praticien , j’aimerais bien avoir en mp les coordonnées de ta doc chérie . Bonne suite !!

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