Ma recette thaï préférée ultra facile : le poulet galanga

Hey comment ça va par chez vous?

 

Avec les beaux jours qui arrivent, je ne sais pas si ma recette est tellement d’actualité mais tant pis, je me lance.

Si vous ne la testez pas maintenant, au moins, vous l’aurez en avance pour cet hiver…

 

Et surtout, c’est maintenant qu’il faut commencer à partir en quête de l’ingrédient star de cette recette, j’ai nommé le galanga.

 

Alors d’abord, pour ceux qui ne voient pas de quoi je parle : le poulet au galanga ou tom kah kai est une soupe de poulet au lait de coco et racine de galanga avec des feuilles de lime, de la citronnelle et plein d’autres ingrédients qui donnent une saveur folle à cette soupe. 

 

J’ai voulu me lancer dans la préparation de cette soupe merveilleuse parce que la dernière fois que j’en ai commandé dans un resto thaï super connu à Paris, j’ai jeté la moitié de son contenu car il y avait des tas de morceaux non comestibles comme des os de poulet, des tiges de citronnelle et des restes de feuilles de lime hyper dures. Bref, pas très agréable à la dégustation. Et puis, je me suis dit que comme souvent ce genre de plat fait peur mais il ne devait pas si si difficile à préparer, après tout.

 

Alors spoiler : Oui bien sûr, j’avais 100% raison. C’est hyper facile à faire !!!

Sauf qu’il faut trouver ce mystérieux galanga. Et là, commence LE périple…. J’ai fait à peu près tous les supermarchés asiatiques de Paris et de banlieue. Et j’ai bien galéré ! 

 

J’ai finalement trouvé le St galanga à Belleville, dans une toute petite épicerie sur laquelle je n’aurais pas misé un sou. D’ailleurs, je ne sais même pas si je saurais la retrouver pour mon prochain périple tellement j’ai tourné avant d’entrer un peu désespérée dans cette échoppe. Bref, le galanga ressemble à du gingembre dans son aspect. C’est une racine. Mais ça n’a pas du tout le même goût ni la même texture. C’est beaucoup plus dur à couper et moins humide quand on le râpe (enfin, si vous y arrivez, moi j’ai pas testé, je partais perdante d’avance). Niveau saveur, je dirais que c’est plus floral, moins piquant que le gingembre. C’est vendu dans une barquette sous cellophane, dans les 4 euros environ. Mais avec la dose qu’il y a dedans, on peut faire 36 soupes pour 4 personnes avant épuisement du stock.

 

Personnellement, quand j’ai trouvé mon galanga, j’ai pris direct 2 barquettes et j’en ai mis une au congélateur, pour tenir tout l’hiver. En cas de pénurie de la précieuse racine, je pourrai quand même faire de la soupe.

 

Et si vous ne trouvez pas de galanga? Et bien, faites autre chose comme recette. Je ne peux pas vous dire mieux. C’est comme si on me demande de remplacer le chocolat dans une mousse au chocolat. Bah non ! C’est impossible. C’est tout l’intérêt de la recette. Après, je suis sûre que vous êtes très doués et que vous allez trouver cet ingrédient mystère. Venez me le dire en commentaire, en signe de soutien pour celles et ceux qui hésiteraient à se lancer 😉

 

Et sans plus attendre, la fameuse recette trop facile.

 

Ingrédients (pour 4 personnes)

2 gros filets de poulet ou 2 hauts de cuisse/ pilons bien charnus

500/600 ml de lait de coco (selon votre gourmandise)

1 petit verre d’eau

150 grs de champignons (de Paris, bruns, énoki, shimeji… au choix)

1 morceau de galanga (env 3/4 cms)

1 botte de coriandre

1 botte de ciboulette

1 citron vert

1 bâton de citronnelle

2 grosses échalotes (ou 3 petites)

5 feuilles de lime séchées

3 cas de sauce nuoc mam

1 cac de sucre en poudre

1 cas d’huile de sésame

Facultatif : un cube bouillon de poule

Un bon riz gluant en accompagnement

 

NB : Tous les ingrédients dont je parle se trouvent super facilement dans les supermarchés asiatiques. Il n’y a que le galanga qui m’a un peu donné du fil à retordre.

 

Pour réaliser cette recette, on va commencer par préparer tous les ingrédients. Cela facilitera la suite du processus.

Donc, on coupe le poulet en morceaux très fins et réguliers (ça facilite une cuisson homogène). S’il s’agit de pilons ou de hauts de cuisses, on garde les os car ils serviront à réaliser le bouillon. 

 

Ensuite, on coupe les échalotes en gros morceaux. Idem pour le galanga et la citronnelle. On peut écraser la citronnelle avec le plat du couteau pour faire ressortir toutes ses saveurs.

 

Pour les champignons, selon le type qu’on a choisi, on va les couper plus ou moins gros, ça dépend vraiment du format des champignons. L’idée est de faire des morceaux qui se mangent facilement à la cuillère puisqu’il s’agit d’une recette de soupe.

 

On peut également couper la coriandre et la ciboulette en avance. Pas besoin de couper tout ça trop fin, on y va rapidement histoire de faire ressortir les arômes des herbes, une fois plongées dans la soupe. On ne se prend pas la tête. On a dit cuisine facile !

 

Une fois cette étape réalisée (la plus longue et fastidieuse, selon moi), on va faire chauffer une grande cocotte (en fonte idéalement) à sec : Quand elle est bien chaude, on verse une cuillère à soupe d’huile de sésame puis on jette les os de poulet (si on a utilisé des pilons et des hauts de cuisses), les échalotes, le galanga et la citronnelle. On remue quelques instants pour que tout cela n’attache pas au fond de la cocotte. Il faut quand même que ça sue voir que ça caramélise un peu pour décupler les parfums de chaque ingrédient. Ensuite, on mouille avec un peu d’eau (environ un petit verre, rien de scientifique là-dedans) et on laisse le feu monter en température jusqu’à ce l’eau boue.

 

 

Ensuite, on ajoute les feuilles de lime qu’on écrase légèrement pour qu’elles révèlent leurs saveurs. Puis, on ajoute les morceaux de poulet et les champignons. On baisse le feu et on laisse tout ça mijoter tranquillement quelques minutes. Plus le poulet est coupé fin, plus vite la cuisson se fera. C’est pour ça que je ne vous donne pas de temps de cuisson ici. Disons qu’il faut compter minimum 3, 4 minutes. Pas moins !

 

NB : A cette étape, si on a utilisé des filets de poulet, sans os, on peut rajouter un cube de bouillon de poule. Mais c’est optionnel, tout le monde n’aime pas ce genre d’additifs. Personnellement, je ne trouve pas que ça soit d’une utilité folle. Mais c’est à vous de voir… selon vos goûts.

 

Ensuite, on va ajouter le nuoc mam, le sucre et le lait de coco. On laisse cuire encore quelques instants à feu doux. Il ne faut surtout plus faire bouillir à partir de là, sinon le lait de coco va trancher (il aura une consistance comme caillée et on ne veut surtout pas ça). 

 

Au moment de servir, on va retirer tout ce qui n’est pas comestible : le galanga, les feuilles de lime, la citronnelle et les os s’il y en avait. Puis, on va ajouter les herbes aromatiques : coriandre et ciboulette. On verse la soupe dans des bols bien larges pour profiter au max de toutes ces couleurs et de toutes ces odeurs incroyables.

 

On presse le jus du citron vert sur chaque assiette, juste avant la dégustation.

Et on peut servir cette soupe avec un bon riz gluant qu’on aura préparé en même temps que la soupe.

Voilà, vous avez vu, ce n’est pas si compliqué de faire un plat thaï. Et en quelques minutes, on voyage sans bouger de chez soi.

 

 

N’hésitez pas à refaire cette recette et venir me dire ce que vous en avez pensé. Et partagez également vos bonnes adresses d’épiceries asiatiques qui vendent du galanga 😉

 

 

  

 

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